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posté le 26-12-2009 à 23:40:14

JEUNESSE AFRICAINE ET DEVELOPPEMENT

 Le poids de la jeunesse dans la société pose partout le problème de la pleine participation à la vie sociale, culturelle, économique et politique. Aucune société n’est, en effet, ni ne peut être considérée, en fonction d’une dualité jeunes-adultes. Les jeunes sont partie intégrante de la société ; ils en subissent les lois, mais ils contribuent à la vivifier, à la changer même.  C’est à ceux qu’il appartient de la perpétuer.            Il en est de même des familles comme des sociétés : ce sont les enfants qu’elles font qui assurent leur continuité.            Un adage africain nous enseigne qu’une famille qui ne laisse pas d’enfants est une famille qui s’éteint ; une société qui ne se renouvelle pas sa jeunesse, est condamnée à périr ; les adultes ont donc le devoir impérieux de nourrir, de soigner, mais aussi d’éduquer les plus jeunes afin de leur donner des chances d »épanouissement.            Bien des adultes, se sentant eux-mêmes désorientés, ne sont plus aptes à assurer leur fonction de guides ; parfois les tentations d’une société où la censure sociale se relâche les amènent à faire fi de toutes les valeurs d’honnêteté, de dignité, de responsabilité qui font la grandeur de diverses sociétés.            Des lors, il semble se creuser un fossé entre les jeunes  et une société adule qui les comprend de moins en moins et dont ils n’arrivent pas eux-mêmes à appréhender toutes les réalités.            En Afrique et dans les pays en développement, ce phénomène est aggravé par la coexistence de normes et de pratiques socio-culturelles hétérogènes. A l’attachement aux valeurs traditionnelles propres à ces sociétés se superposent en effet des besoins et des motivations influencés par les sociétés industrielles, en particulier dans les milieux urbains.            Le problème de la participation n’est donc pas un problème abstrait. Il se pose avec acuité dans la plupart de nos société : il faut que les jeunes sentent que la société est aussi la leur et les adultes doivent les y préparer en leur faisant assurer un héritage qu’ils ont le devoir de prolonger quitte à la modeler selon les impératifs de leur époque.            Si la participation des jeunes se heurte aujourd’hui à des obstacles sérieux dans le domaine économique, ces obstacles sont plus grands dans le domaine politique, car il ya une tendance naturelle à considérer que les jeunes africains n’ont pas la maturité suffisante pour assurer nombre de responsabilités politiques.            C’est sur ce point précis qu’un grand nombre d’adultes se trompent, car les changements intervenus en Afrique ces dernières années l’ont été en grande partie grâce aux jeunes qui, de par leur revendication d’une société plus libre, ont été à l’avant-garde des événements avant l’intervention des adultes et surtout de nos intellectuels.            Ce jugement de la jeunesse par les adultes parait de moins en moins valable à une époque où les jeunes, plus que  beaucoup des adultes, sont souvent aptes à réagir aux changements rapides qui s’opèrent dans les différents secteurs de la vie.            Une révision déchirante doit s’opérer à cet égard, et elle paraît nécessaire pour assurer le progrès des sociétés et, en particulier dans nos pays d’Afrique, pour assurer l’ère nouvelle que nous appelons de tous nos vœux : celle du développement dans la dignité.
 


Commentaires

 

1. cedsre  le 27-12-2009 à 00:38:38  (site)

bonsoir, je suis arrivé sur ton blog par hazard.

Ton sujet est très intéressant. Je te souhaite bon courage pour ton blog et bienvenue sur vefblog.

Bonne soirée.

Cédric.

2. marco59  le 27-12-2009 à 11:57:38  (site)

tres bien ton sujet bon courage et bienvenue

 
 
 
 

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